La prestation d’invalidité est lancée grâce à un financement de 6,1 milliards de dollars

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Le budget fédéral comprend des propositions visant à modifier les règles de l’impôt sur le revenu afin de permettre aux personnes accompagnées de chiens-guides et d’autres animaux d’assistance de déduire le coût de ces derniers de l’impôt, ainsi que de déduire le coût de technologies telles que les afficheurs braille, les appareils de reconnaissance vocale et les chaises de travail ergonomiques. .Jeff McIntosh/La Presse Canadienne

Une nouvelle prestation fédérale visant à aider les personnes handicapées à éviter des difficultés financières est lancée cette année avec 6,1 milliards de dollars sur six ans, et un financement continu de 1,4 milliard de dollars par an pour soutenir le programme par la suite.

On estime qu’environ 600 000 Canadiens handicapés à faible revenu auront droit à jusqu’à 2 400 $ par an, à compter de juillet 2025, avec la création de la nouvelle prestation fédérale conçue pour compléter le soutien provincial.

La prestation d’invalidité serait offerte aux Canadiens âgés de 18 à 64 ans qui possèdent un certificat valide de crédit d’impôt pour personnes handicapées, qui nécessite un billet du médecin.

Le gouvernement affirme que les bénéficiaires admissibles pourraient se heurter à des obstacles pour accéder à la prestation. Il alloue donc également 243 millions de dollars sur six ans, à compter de cette année, et 41 millions de dollars par an par la suite, pour couvrir le coût des formulaires médicaux requis pour présenter une demande d’invalidité. crédit d’impôt.

Ottawa demande également aux provinces d’exempter les prestations canadiennes d’invalidité du calcul du revenu afin que les bénéficiaires ne soient pas confrontés à des réductions d’impôt.

Le budget prévoit de modifier les règles de l’impôt sur le revenu afin de permettre aux personnes possédant des chiens-guides et d’autres animaux d’assistance de déduire le coût de ceux-ci de l’impôt. Ils pourraient également déduire de leur facture fiscale des technologies telles que des afficheurs braille, des appareils de reconnaissance vocale et des chaises de travail ergonomiques.

Le gouvernement alloue également 1,5 milliard de dollars sur cinq ans à la première phase de son programme national d’assurance-médicaments, qui fournira des moyens de contraception gratuits, notamment des pilules contraceptives et des contraceptifs d’urgence, ainsi que des médicaments contre le diabète, notamment l’insuline.

Les fonds, qui débuteront en 2024-2025, font suite au dépôt d’un projet de loi visant à introduire un régime d’assurance-médicaments, qui était une revendication clé du NPD en échange du soutien du gouvernement libéral minoritaire jusqu’en 2025.

Le budget comprend également 3,2 millions de dollars pour remédier aux pénuries de médicaments essentiels en améliorant la gestion de la chaîne d’approvisionnement de Santé Canada. Cette décision fait suite à un tollé en 2022 et 2023 concernant la pénurie d’analgésiques pour enfants et de préparations pour nourrissons.

Le budget comprend des propositions visant à modifier la Loi sur les aliments et drogues afin que les préparations pour nourrissons puissent être ajoutées à la liste des fournitures médicales essentielles sur lesquelles il est possible d’agir par voie réglementaire en cas de pénurie.

Il alloue également 36 millions de dollars sur deux ans à un programme de soutien aux victimes des vaccins, qui comprendrait une indemnisation pour les personnes blessées par les vaccins.

Le budget crée également un nouveau Fonds pour la santé mentale des jeunes, soutenu par 500 millions de dollars sur cinq ans.

Budget fédéral 2024 : l’intégralité des faits saillants

Le budget prévoit des mesures pour encourager les enseignants et les professionnels de la santé à déménager dans les communautés rurales et éloignées en annulant les prêts étudiants qu’ils doivent.

Le gouvernement encourage déjà les médecins et les infirmières à déménager en annulant leurs prêts étudiants. Les changements signifieraient que les pharmaciens, les sages-femmes, les enseignants, les dentistes, les hygiénistes dentaires, les physiothérapeutes, les préposés aux services de soutien à la personne, les psychologues et les travailleurs sociaux seraient également admissibles.

Le budget prévoit 77 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2025-2026, pour aider les médecins, infirmières et autres professionnels de la santé étrangers vivant ici à faire reconnaître leurs titres de compétences afin de pouvoir exercer au Canada. Le financement soutiendrait des postes de formation et aiderait à naviguer dans les systèmes de reconnaissance des titres de compétences.

Parmi les fonds destinés à soutenir les peuples autochtones, il y a 1,8 milliard de dollars pour leur permettre d’exercer un contrôle sur les services à l’enfance afin de réduire le nombre d’enfants pris en charge avec un soutien et une aide aux familles.

En 2021, la Première Nation de Cowessess en Saskatchewan est devenue la première communauté autochtone à revendiquer sa compétence sur les enfants et à gérer son propre système de familles d’accueil et de foyers de soins après avoir signé un accord avec la Saskatchewan et le gouvernement fédéral.

Le dernier budget de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, prévoit des dépenses de 535 milliards de dollars cette année, avec un déficit de 39,8 milliards de dollars. Elle affirme que le plan de dépenses vise à créer une équité générationnelle, qui sera financée en partie par des modifications apportées à l’impôt sur les plus-values. (16 avril 2024)

La Presse Canadienne

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